6 juin 2007
Découvreurs
D_couvreurs (clic audio)
Un soupir a bercé dans le vide des nuits
Notre corps décharné de n’être pas serré
Enveloppe oubliée pour avoir trop erré
Dans des cacophonies qui peu à peu ont fui
Nous étions rassurés des résonnances creuses
Des puits d’obscurité Vêtus de solitude
Ainsi que d’un linceul nous gardions nos quiétudes
A l’abri des fureurs des illusions scabreuses
Pourquoi nous serions nous leurrés pour un regard
Posé sur un mirage engloutissant les autres
Qu’aurions nous attendu du néant où se vautre
Le mensonge aveuglé de visages hagards
Et nos jours s’écoulaient ni tristes ni rieurs
Ils passaient lentement comme ce qui doit être
Nous qui ne cherchions rien dans des cris de renaître
Avons trouvé l’écho de nos envies d’ailleurs
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