28 novembre 2011
Message
Les mots sont en suspens au dessus de l'abîme
Des vaines vanités des futiles fureurs
Le vice est revenu sous ses voiles de heurts
Camoufler l'à présent dans un message ultime
Les mots planent verbeux sur un vide bruyant
Si mal orthographiés qu'ils en sont pathétiques
Le sens a déserté les phrases utopiques
D'un réel déformé qui se fait effrayant
Les mots dans un soupir se feront disperser
Corrigés au crayon de la double patience
Les instants s'écriront alors dans l'insouciance
A l'encre de douceur que pour toi j'ai versée
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