29 octobre 2010
Surprise
La route sillonnait un automne en sommeil
Et chaque étroit lacet semblait nous exhorter
A suivre sans remord ces feuilles emportées
Par le souffle d'un vent dansant sous le soleil
Le rouge bataillait avec les verts déteints
Il pendait des foulards dans les arbres soumis
Dont les pleurs oxydés coulaient sans compromis
Sur les vallons perdus et les rêves éteints
Nous traversions sans bruit d'inconnus paysages
Égarés dans l'instant et pourtant fascinés
Par ce croquis charmeur lentement dessiné
En louant les hasards d'un savoureux voyage
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