LE chemin est tracé, sous l'ombrage des frênes, des chemins d'eau nimbé de vert. Ah, bien sûr, il n'y a pas de flèches ni de panneaux, il n'y a pas toujours de bruit, juste le bruissement du vent dans les frondaisons.<br />
Il murmure. Parfois il crie. Il bouge et s'agite. Puis se fait souffle doux.Il ne sait pas rester immobile ou ne sait plus.<br />
Du bout du monde à ici, il y a bien sûr l'attente, et des trésors de patience. Partagée l'attente, différemment, mais partagée.<br />
Au bout du chemin<br />
"Il y a toujours un rêve qui veille,<br />
Désir à combler, faim à satisfaire,<br />
Un coeur généreux,<br />
Une main tendue, une main ouverte,<br />
Des yeux attentifs,<br />
Une vie, la vie à se partager."<br />
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Avec TOI
Il attend, attend, attend...<br />
Mais quoi, en fait ?<br />
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Et les crampes ?<br />
Ça ne risque rien. À force, il s'y fera !<br />
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Et l'ennui ?<br />
Il regarde passer les lentilles d'eau au fil du courant qui arrive jusqu'à lui.<br />
Une vie de lentille, c'est passionnant.<br />
Et les lentilles, avec les lunettes, rien de tel pour retrouver la vue.<br />
Et la vue, c'est la vie.<br />
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Pas la vraie vie, car on ne voit bien qu'avec le coeur avait écrit un aviateur.<br />
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Dans Voici ? Sur Facebook ?<br />
Non, dans un conte pour enfants.<br />
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Salut, du bout du monde, à l'autre bout de la nuit, l'ami immobile...
C'est les nouveaux radars fixes dans le marais ?<br />
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Excès de vitesse, zou un coup de bec dans la calandre de la voiture ou dans le motard, épinglés comme des papillons chez le naturaliste :D