8 avril 2010
Insomnie
Entre ses bras frileux me berce l'insomnie
Étreignant sans un bruit les ombres qui s'allongent
Sur le ciel du plafond des souvenirs de songes
Dessinent au fusain leur très lente agonie
D'aériens rubans noirs se détachent des murs
Puis volent pour farder doucement mes paupières
Soufflent sur mon regard les ultimes prières
Pour trouver le sommeil éteignant mes murmures
D'étranges papillons poursuivent les chemins
Qu'ils tracent sur les draps de leurs ailes d'aurore
Se posent sur ma bouche et soudain s'évaporent
Déposant le matin dans le creux de mes mains
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