30 mai 2009
Permettez
Est aiguisé le mot parfois comme une lame
A trancher dans le vif les opportunités
Affuté au fusil de l'agressivité
Il se veut incisif au tracé du calame
L'un le nomme son arme et cet autre proclame
Que de tout temps il fut un estoc redouté
Ciselé dans l'acier Forgé de probité
En douleur affilé sur la meule de l'âme
Mais toi Pauvre garçon tapant du pied Mais toi
Avec tes petits mots Tes coutelas de bois
Remuant tes maigres bras pour te donner des airs
Contre qui te bats-tu sinon contre tes peurs
De ne pouvoir écrire un texte avec ton cœur
Asséché et meurtri sous les vers des chimères
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P
M