20 octobre 2008
Sans lune
Toutes vives couleurs sont désormais honnies
Nos yeux ne les voient plus et nos mains se referment
Sur ce seul avenir où nos rêves s'enferment
Le jour n'est envahi que d'un noir infini
L'obscurité déjà flottant autour de moi
A monté lentement d'insipides tentures
Et masque sombrement ses cruelles tortures
Pour éveiller encor de nocturnes émois
Errante me voilà dans cette nuit sans fin
Attirée par l'éclat de tous tes artifices
Je murmure ton nom et m'offre en sacrifice
A l'autel des désirs et des obscures faims
Tu sais illuminer la pâleur du silence
Et teinter d'attentions la noirceur de l'absence
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