7 juin 2008
Chut ...
Tu as reçu mes vers comme autant de soupirs
Sur les lèvres du temps Tu les as écoutés
Envahir chaque nuit que j'avais écourtée
Étrange voix lointaine inventant un empire
J'ai dicté mes pensées pour les faire rimer
Aux sonores éclats de nos concupiscences
Pour que tu traces alors à l'encre d'indécence
Les contours indiscrets d'instants à sublimer
Nos mots à quatre mains s'impriment aujourd'hui
Sur les cimes chenues d'intimes paysages
Ciselant les chemins de poètes voyages
Où le silence écrit la vie qui nous séduit
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