29 février 2008
Aube aphone
Le soleil se noya aux perles de tes yeux
Ruisselant sur tes joues baignées d’obscurité
Lors le sombre inonda ton regard silencieux
Et immergea l'instant de la nuit hérité
Le bel astre mourut sous des flots odieux
Plongeant ton âme aphone au cœur inhabité
De ténèbres honnies Mais jamais sous leurs cieux
La lune n'atteignit la même intensité
Demain je sècherai ton humide noirceur
Des éclats de mon rire emperlant en douceur
La nébuleuse ondée de ta mélancolie
Mes lèvres en mouchoir tariront la folie
De tes opacités Enfin refleurira
L’aurore délicieuse où tu me souriras
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