5 décembre 2007
Embrasée
Ce ne sont à coup sûr
Que frissons de froidure
Qui agitent sans trêve
Les ombres de tes rêves
Les frimas de l'hiver
Tels de la vie les vers
Riment dans ton repos
A du givre en dépôt
Perdue et sans audace
Chaque journée sans trace
S'efface dans le vide
D'une froideur livide
Te mordent chaque nuit
Dans ton sommeil enfui
Les mâchoires glacées
De la saison passée
Pour te réchauffer Viens
Vers mon corps qui est tien
Et puise à mes ardeurs
La chaleur de mon coeur
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