9 septembre 2007
Hier
Je cachai l’inconnu au velours de mes mots
En aveux ingénus ou en flots lacrymaux
Calligraphiai sa peau telle un parchemin nu
De nos ardents propos au secret convenu
Je tissai les instants sur la trame des sens
Des fils impénitents de nos réjouissances
Et cardai l’indécence à nos désirs latents
De griffes de silence où le plaisir attend
Je contemplai ces fleurs écloses sous des cieux
Où les envies sont heurts et les maux délicieux
Partageai l’audacieux tourment brûlant les heures
Des amants licencieux grisés par le bonheur
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