14 mai 2007
Ce silence apparent
Dans les vapeurs des sens les soupirs se distillent
Aux gouttes des pensées devenues volubiles
Dans ces nuages bleus nos cœurs se disent-ils
Les maux que nous taisons et qui nous obnubilent
J’entends les doux aveux d’un regard magnétique
Qui se voile soudain dans un froid métallique
Croyant qu’il suffira de rendre énigmatique
Le message de l’œil pourtant mélancolique
Et l’instant nous sourit tant il rend accessible
Le rêve inachevé des nocturnes paisibles
Où nous nous retrouvons en phrases si sensibles
Qu’elles gravent la nuit de mots intraduisibles
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