10 mai 2007
Baisers
Il reste sur la langue un léger goût d’encore
Sucré comme un bonbon lentement découvert
L’acidulé du geste enrobé du couvert
De cette retenue face à l’orée du corps
Il reste ce soupir entre les battements
Rebelles et affolés du cœur à l’agonie
Une arythmie charnelle altérée d’harmonie
Dans les échos profonds de nos emportements
Il reste cette soif qui pousse à s’abreuver
A la source des mots sur les lèvres du dire
Quand cascade le rêve aux rebonds des sourires
Ricochant des gaietés tendrement retrouvées
Il reste ces baisers en suspens sur nos bouches
Comme des fleurs de vie demandant à éclore
Dans un printemps ravi où ruissèlent alors
Les larmes de douceur de ce présent farouche
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