1 mai 2007
Sans mot dire
Le silence s’emplit des mots de ces sourires
Que nous articulons du tracé de nos mains
Les phrases nous lions doigts tendus vers demain
Emmêlés sans faux pli dans le calme d’écrire
Qui lira les folies accrochées aux soupirs
Qu’alors nous caressons de cette encre carmin
Dont épris nous tachons notre corps parchemin
En rêvant que nos lits soient les témoins du pire
Les nuits réconcilient les longs jours où s’étire
Le temps que teignons des roses des matins
Que chacun nous cueillons songeant au soir mutin
Qui verra l’embellie des jeux qui nous attirent
Publicité
Commentaires