23 avril 2007
Au geste suspendu
Le geste se suspend sur le clou d’un regard
Accroché à ses yeux qui ne la quittent plus
Des reflets malicieux gentiment résolus
Sur le miroir ouvert où les songes s’égarent
Les deux bras relevés esquissent dans les ombres
Un lent repli soudain des esprits qui la hantent
Pris dans sa chevelure et mouvant dans l’attente
La douceur de l’instant entre ses longs doigts sombre
Le visage se tend dans les boucles en fuite
Dénué d’artifice aussi vain qu’inutile
S’offre le buste alors devenu si fragile
En donnant naturel aux idées douce suite
Le mouvement reprend en laissant cascader
Sur les épaules nues les cheveux libérés
Il attendra dès lors pour retourner errer
Sur l’abandon de soi qui le fait s’évader
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