28 décembre 2006
Eoliennes
Comme le vent chantait aux grandes éoliennes
Votre prénom d’un souffle embaumé de douceur
Le printemps voletait en heures aériennes
Où s’ouvrirent les fleurs du jardin de nos cœurs
Nous les vîmes grandir et effacer nos peurs
Alors qu’un doux été allumait des lueurs
De tendresse ouatée dans nos esprits en chœur
Si chaud parlait le vent aux grandes éoliennes
L’automne rougissant tapissa de couleurs
Le parterre fleuri parfumant nos fureurs
De l’exquise senteur de nos doubles ardeurs
Si fort criait le vent aux grandes éoliennes
La neige doucement dans sa froideur païenne
Amena dans nos cœurs une étrange pâleur
Aux glaces de l’hiver se flétrirent les fleurs
Plus rien ne dit le vent aux grandes éoliennes.
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